Abcdaire

A

A comme Abanico ( en abanico <-> en éventail )

Fausse passe exécutée avec la cape. Permet de déplacer le taureau en balançant la cape tenue devant soi à deux mains alternativement de gauche à droite tout en reculant.

 

A comme Age

La dénomination d'un animal de combat suivant son age :

Choto : moins d'un an

Añojo : un an

Eral : deux ans

Utrero : trois ans

Toro : quatre ans et plus

L'appellation générale de becerro comprend "chotos", "añojos" et "erales".

Celle des novillos les utreros.

Le chiffre porté au fer rouge sur l'épaule de l'animal indique le dernier chiffre de l'année de la naissance du taureau.

 

A comme Alcurrucen

Dans la province de Córdoba, le célèbre torero Sebastian Palomo LINARES, figura des années 1970, et son mentor Pablo LOZANO, sont devenus ganaderos en 1966 avec du bétail de Carlos NUÑEZ. On trouve dans cette ganadéria une grande variété de pelages.

Devise : bleu ciel

Ancienneté : 18 Juin 1989

 

A comme Aguantar

Se dit du torero qui attend la charge du taureau sans bouger et exécute la passe au dernier moment. Exemple : Sebastien Castella avec "sa" Cambiada en début de faena.

 

A comme Apartado

Généralement, le matin de la corrida, il faut séparer les taureaux afin de les fermer chacun dans leur chiquero (ou toril), d'où ils sortiront au moment voulu et dans l'ordre établi lors du sorteo.

 

A comme ANTONETE (Antonio Chenel Albaladejo)

Né à Madrid le 24 Juin 1934. Débute à l'age de 16 ans avec picadors à Barcelona le 18 Février 1951. Prend l'alternative le 8 Mars 1953 à l'occasion de la Magdalena à Castellon.

 

D

D comme Doblòn

Passe de muleta donnée de la main droite par le bas. C'est une passe d'entame de faena ou de chatiment. Son but est de "plier" le taureau (doblar <-> plier, tordre ). Pour en accentuer l'effet, le matador peut mettre un genou à terre.

D comme Dosantina ( La )

Crée par le matador portugais Manuel Dos Santos, né en 1925, cet adorno est une passe de muleta de la droite, semblable au derechazo mais où le torero, pieds joinds, tourne le dos au taureau.

D comme Diego Urdiales Hernàndez

Les membres du " Rocìo " se souviennent de ce jeune torero né en Arnedo le 31 Mai 1975. En effet, le 21 Septembre 2001, nous sommes présents à l'inauguration des nouvelles arênes de Logroño. Le régional partage le cartel avec les deux stars de la tauromachie que sont Enrique Ponce et "El Juli". Le jeune fait bonne impression, si bien qu'il coupe une oreille, et reçoit l'acclamation méritée pour cette journée historique.

Depuis, peu de contrats en poche, si bien que depuis le 25/09/2005, Diego voit deux temporadas vides. Mais, soutenu par une grande passion, il ne cesse les entraînements de toreo de salon et jamais ne pense abandonner. Puis, à nouveau Logroño l'engage le 16/09/2007 pour une corrida de Cebada Gago : une oreille est coupée.

Cinq jours plus tard, c'est Pepin Leria qui est prévu au cartel, mais une blessure empêche sa présence . C'est alors une seconde opportunité qui est offerte au diestro d' Arnedo. Il partage donc l'affiche avec Lòpez Chaves et Salvador Cortès devant un encierro de Victorino Martìn. Il coupe une oreille à son premier taureau puis torée merveilleusement bien son second "Victorino", "Molinito", provoquant une clameur unanime dans les arênes "La Ribera". Le mouchoir orange tombe du palco et le torero obtient symboliquement les deux oreilles et la queue. Dans une interview d'un magasine taurin, il terminait en disant : "Je mérite que l'on m'ouvre les portes". Souhaitons au maestro que les empresas l'entendent.

Diego Urdiales Hernàndez et Molinito
   
   
   
   

J

J comme Juguetear

Action de jouer avec le taureau par des feintes du corps. Utilisée lors du tercio de banderilles, des toreros tel que Antonio Ferrera ou El Fandi en ont fait leur spécialité

 

J comme Jandilla

Ganaderia bis de Juan Pedro Domecq dont l'origine est identique. Située à Vejez de a Frontera (Cadiz). Elle est une des préférées parmi les figuras. Paco Ojeda réalisa grâce à ce célèbre fer de l'étoile sa faena historique le 1 Août 1985 à Malaga. Devise : bleu, ancienneté 3 MAi 1951.

M

M comme Mariposa (La)

Passe inventée par le Madrilène Marcial Lalanda. La cape est tenue derrière le corps, décrivant un mouvement qui rappelle le battement des ailes d'un papillon ( mariposa en espagnol ).

M comme MATACABALLOS

VERAGUA au nom prédestiné car il reçut 16 piques, tua 7 chevaux et blessa 2 picadors le 14 Juin 1860 à Madrid.

 

M comme Montes Francisco "Paquiro"

Tres important torero andalou né à Chiclana en 1805. Il a commencé à réglementer la corrida notament en faisant adopter aux picadors une pique plus courte encore utilisée de nos jours. Il a également imaginé le costume de lumières ainsi que la montera. Justement, la montera n'est pas qu'un simple ornement. Pour se débarrasser de cette coiffure, tout torero doit en demander l'autorisation à la présidence technique afin d'exécuter la lidia. Pour offrir "brindar" la mort d'un taureau à une personne faisant partie du public, il est de tradition que le torero lance sa montera en tournant le dos aux gradins. De même, quand un torero fait le paseo pour la première fois, il doit se découvrir.

 

N

N comme "NIMEÑO II" ( Cristian Montcouquiol )

Né à ... Spire en Allemagne le 10 Mars 1954 d'un père militaire qui y tenait une garnison. Puis, installé à Nîmes et plongé dans le milieu taurin, il débute à Tarrascon en 1967 et met à mort pour la première fois à St Gilles en 1969, et torée en "piquée" à Lunel en 1972

Le déclic arrive à Nîmes le 18 Mai 1977 avec ANGEL-TERUEL et "MANZANARES", taureaux d'Alvaro Domecq. Le 10 SEptembre en Arles, un taureau de MIURA le prend, NÎMENO retombe mal sur la tête et en ressort paralysé.

La rééducation est lente mais encourageante, il récupère une partie de ses moyens physiques mais qui restent insuffisants pour son retour dans les ruedos. Dépressif, le 24 Novembre 1991, il mit fin à ses jours.

 

N comme "NUÑEZ del CUVILLO "

Ganadéria située pres de Medina SIDONIA (CADIZ), Joaquim NUÑEZ a formé cet élevage en 1982 avec 114 vaches, 2 sementales, 19 utreros et 5 erales de chez OSBORNE DOMECQ. Apres 11 ans, J. NUÑEZ a créé son propre encaste et s'est hissé au rang des ganadérias réputées. Aujourd'hui propriétaire de plus de 500 vaches et 30 sementales, on rencontre des taureaux dotés de robes différentes telles que l'ensabanado (blanc), colorado ( marron) ou jabonero (blanc savon) et bien sûr le noir.

Ce que recherche cet éleveur au travers de ses taureaux, c'est d'abord la noblesse, celle qui se répète pendant tout le combat. Preuve en a été faite ce samedi 18 Août 2007 dans le arênes de Ta rifa puisque JESULIN de UBRIQUE a gracié "MIRÒN" exemplaire de NUÑEZ del CUBILLO.

O

O comme OJEDA Paco

Né à Sanlucar de Barrameda le 6 Octobre 1955 dans une famille modeste et nombreuses (9 enfants). Il ne pourra débuter dans la banlieue de Carabanchel, dans une novillada sans picador, que le 7 août 1977 à l'age de 22 ans. Il prend l'alternative ai Puerto de Santa María le 22 Juillet 1979 das mains d' "El Viti" devant un taureau de Carlos Nuñez. Décevant, il ne taurée que 17 corridas l'année suivante et additionne presque autant d'échecs.

1982 : il repart de zéro et remonte peu à peu la pente face à des ganadérias réputées "dures" et s'impose enfin, coupant 4 oreilles à Seville.

1983 : il prend la première place de "l'escalafon" avec 85 contrats, triomphant dans les arênes importantes comme Seville, Jerez, Nîmes, Madrid.

1988 : il torée 32 fois et annonce qu'il se retire pour profiter de la ganadéria qu'il vient d'acquérir des frères Nuñez Moreno de Guerra.

1996 : on le voit réapparaitre comme rejoneador !

1998 : A la fin de la temporada, il termine en tête de la catégorie comme il l'avait fait quinze ans avant comme matador de toros.

 

O comme "OJINEGRO"

Taureau de Felix Gomez qui à Madrid, le 30 Mars 1875, sauta la barrière, pénétra dans le patio de caballos, but longuement dans un abreuvoir et revint en piste pour reprendre le combat.

 

O comme "OLIVO"

Autrefois, les barrières formant le callejon étaient traditionnelement faites de bois d'olivier. Par conséquent, les toreros ont créé l'expression "Coger el olivo" signifiant sauter la barrière.

 

S

S comme Serpentina

Passe de cape débutant comme la rebolera où la rotation horizontale de la cape est suivie d'une rotation verticale à la manière d'un serpentin.

 

S comme Suerte

Nom donné à toute figure dans la tauromachie : piques, passes de cape ou muleta, banderilles, estocade. C'est également une interjection destinée aux toreros avant le paseo pour leur souhaiter bonne chance : "suerte maestro!".

 

S comme Statuaire

Souvent réalisée en début de faena, cette passe exécutée de profil avec la muleta, tenue des deux mains, les pieds joints, le corps droit, figé tel une statue.

 

S comme Sitio

Emplacement parfait sur lequel le torero doit se placer afin de réaliser toute suerte, toute passe.